Jean-Luc Bourel invente inlassablement un espace. Serait-il, alors, un paysagiste, un paysagiste original ? détrompons-nous. Figuratif ou abstrait, telle n’est pas la question ici, on dirait plutôt que la peinture de Jean-Luc Bourel est une figuration ouverte ou une abstraction habitée.
A la lumière de deux autres langages, de deux autres dimensions, la voix et la musique, sollicitées par ces toiles, comment ne pas y voir, non pas une figuration, mais une transfiguration, une métaphore du travail créateur, de son mouvement, de ses inconnues, de ses chutes, de ses phases de mutisme ou de sa fructueuse violence.
Fatima Rodriguez